dimanche 31 janvier 2010


"Les Anglais sont pourtant les rois du contre-espionnage. Dans les années 1980, apprenant que l'IRA comptait assassiner un fonctionnaire, les agents du SAS s'introduisent chez les hommes de main: au lieu de les abattre, ils retardent les réveils. Le monde n'est pas près de lui ressembler."


En ce dernier jour de Janvier 2010, où le ciel bleu alterne avec cette grêle étrange qui donne un aspect étouffé au campus, la seule chose logique à faire est la suivante: manger les derniers restes du calendrier de l'avant en guise de tout repas. Maugréer aussi sur les bruits exacerbés des pas des étudiants dans la neige, pester contre tout et tous, chercher des alternatives à un avenir correct, et repenser à la Pologne.

Ne plus croire à rien, être prêt à affronter les souffrances à venir, et mettre un masque ravi. Je crois que le destin, l'avenir, la fatalité se fout pas mal de ma gueule, surtout ces jours-ci, et ça commence à m'échauffer les oreilles drôlement. Alors c'est bon, j'ai fait semblant d'avoir compris la leçon, n'est-ce pas suffisant?

"-You weep?

-No, never."

vendredi 29 janvier 2010

Couloured Striped Paperclips.


"John Betjeman was complaining about the numbers of planes flying to Heathrow over Hampstead Heath in the mid-1970s, when by my reckoning there would have been a plane whining overhead every 20 minutes. I live close to the Heath and the figure now is closer to one every 90 seconds."

Autour des miettes d'apple pie, de tasses de thé sales et d'assiettes vides, je cherche désespérément une cuiller propre, mais elles collent toutes au fond des tasses. Aujourd'hui, comme je disais plus haut, ou plus tôt "il fait beau, c'est motivant, même pour travailler". Ou bien, c'est motivant pour avoir des conversations sans queue ni tête, s'occuper du dossier Eurostar, se promener dans ma playlist locale et tenter d'enlever cet affreux vernis rose sans utiliser de coton, puisque Asda est situé à un quarantaine d'années lumières. De toute façon c'est la pleine lune, Eugene McGuinness prend une place remarquable dans la liste des noms les plus géniaux (bien qu'il y ait quelque part dans cette ville un garçon nommé David Davies).

Je devrais noircir les pages de ces cupcakes qui me tentent les bras, mais à la place je lirai les listes des poèmes finissant par du noir.

Sur ce, bonsoir, et empêchez moi de continuer ce blog, j'ai postulé pour avoir un avenir et ne pas seulement écrire sur mon CV "a des capacités hors du commun au FreeCell, et espionne les gens remarquablement sur Facebook, tout en cherchant la réponse à la question : qui donc m'épousera?". Et demain j'aurai encore une pensée émue devant une rue à Liverpool, et je repenserai à ces souvenirs de choses que je n'ai pas véçues, tant pis. ça reste Liverpool.