dimanche 31 janvier 2010


"Les Anglais sont pourtant les rois du contre-espionnage. Dans les années 1980, apprenant que l'IRA comptait assassiner un fonctionnaire, les agents du SAS s'introduisent chez les hommes de main: au lieu de les abattre, ils retardent les réveils. Le monde n'est pas près de lui ressembler."


En ce dernier jour de Janvier 2010, où le ciel bleu alterne avec cette grêle étrange qui donne un aspect étouffé au campus, la seule chose logique à faire est la suivante: manger les derniers restes du calendrier de l'avant en guise de tout repas. Maugréer aussi sur les bruits exacerbés des pas des étudiants dans la neige, pester contre tout et tous, chercher des alternatives à un avenir correct, et repenser à la Pologne.

Ne plus croire à rien, être prêt à affronter les souffrances à venir, et mettre un masque ravi. Je crois que le destin, l'avenir, la fatalité se fout pas mal de ma gueule, surtout ces jours-ci, et ça commence à m'échauffer les oreilles drôlement. Alors c'est bon, j'ai fait semblant d'avoir compris la leçon, n'est-ce pas suffisant?

"-You weep?

-No, never."

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