mardi 23 février 2010

Ils ont tué le guitariste, lui ont brisé les doigts.


"Ils ont tué le guitariste, lui ont brisé les doigts, interdit sa musique, surveillé quelques mois, mais au fond des mémoires, sur des marteaux-pilons, les compagnons d'usine ont gravé la chanson..."


Aux lettres auquelles je ne répondrai jamais,

Aux villes où je suis persuadée que je reviendrai, alors que rien n'est moins sur,

à ce que je n'aurai pas le temps de faire,

à ce que je n'aurai pas su quoi dire,

Aux lieux et personnes qui ne correspondent pas à la perfection,

à Camden au soleil,

à Hampstead sous la pluie,

Je dis tant pis,

De toute façon je préfère les films Anglais,

Les films anglais qui se passent à cette époque là, et où il pleut abondamment.


A cette année ratée et à ces espérances abattues,

à ces expériences étrangères,

à ces passions qui s'affaiblissent,

à ces constats douloureux,

à ces choses que l'on fait semblant de toujours trouver drôles,

à nos sourires tristes, nos yeux humides, et à la mer, un jour venteux.


"I may be lonelier now but I’m happy alone- honest. What would we talk about anyway? No I never resort to kissing your photo, Honest. It’s a broken smile, That’s breaking their hearts and breaking their minds."

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